Vingt et septiéme jour
Si on a rien à raconter, c’est toujours mieux de le faire en français. Alors on va essayer ça. Je me réveille à 8h, sûr que le cours commence à 9h30. Lorsque je vais préparer mon sandwich (deux tranches de pain avec brie et saucisson) il m’arrive une illumination : c’est à 9h, tu es arrivé à 9.30 la semaine dernière parce qu’il y avait la grève ! Le sandwich c’est déjà en préparation, trop tard, il faut se dépêcher avec le metro. Pour être plus rapide aux changements je monte du côte plus proche à la sortie, à l’allé c’est toujours la queue. En 20 minutes -c’est le record mondial- j’arrive à l’Uni, la salle c’est encore fermée, le professeur c’est dehors. La séance c’est celle de Sociologie des sociétés européennes, le cours le mieux jusqu’à aujourd’hui. On parle de la crise de tous les Etats-nation en Europe de le déroulement des années ‘80. Après j’ai le cours de M. Guillemard sur l’action publique. Elle parle de l’examen de fin de cours et dit qu’à eu un mail qui le proposé un travail d’application des théories de Padioleau à un referendum italien. C’est la mienne. Elle dit que bien sûr ça c’est une bonne idée, que le bout de l’Uni c’est de nous faire travailler avec les utiles qu’elle nous donne et que tout le monde devrait trouver quelque chose comme ça pour son dossier. Rien de plus facile. En plus elle parle de son équipe de recherche qui travaille sur la santé des personnes âgées entre Paris et N.Y. J’ai déjà donné mon mail, j’attende pour aller à la réunion, la chose me semble intéressant : je me voit déjà à prendre un té avec le vieux de Paris en discutant du system médical français -mais je pense que le boulot sera un peu différent de ça-. L’après-midi c’est à étudier dans la bibliothèque de Sciences Sociales, rien d’étonnant. Pour se reprendre avant le cours sur l’acteur stratégique -nouveauté- on mange, avec Sonia, un gâteau chez une magnifique pâtisserie viennoise en rue des Ecole des médecines. Le mienne c’est une fine couche de pâte doux avec un quintal de chocolat au café comprimé en un centimètre, moue mais pas liquide. Le cours sur l’acteur stratégique n’est pas mal du tout, j’ai toujours aimé les théories qu’expliquent l’action humaine en termes de stratégies et calculs, au moins on a beaucoup d’exemples très intéressants. Je voudrais faire un exposé sur Luther Blisset, mais c’est dur de lui expliquer c’est quoi. Le cours termine à 7h 30, dehors c’est déjà sombre, je retourne chez moi est je suis trop fatigué pour faire quelque chose d’autre que manger, lire et écrire ce bordel de blog. Mon colocataire est arrivé aujourd’hui, il s’appelle Diego, il è Franco-Italian, mais surtout franco, il étudie à SciencePo. et vient de la Loraine. Beaucoup de français dorénavant, tant mieux.
1 Comments:
Trop franco t'as raison. Si deve parlare italiano un po di più ma bisogna prendere il tempo: è difficile lo so.
PS:C'est pas drôle de recevoir le comment par mail, il n'y a plus de surprise :)
5:01 PM
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